Il y a vingt ans paraissait le premier tome de la série Harry Potter, et pourtant la série ne sent ni la naphtaline ni le vieux grimoire. Comme à ses débuts, elle continue d’émerveiller de jeunes lecteurs, tout en peuplant l’imaginaire de ses plus anciens fidèles. « Vingt ans déjà ? », se dit-on, étonné, mais non nostalgique. Car peut-on être nostalgique d’une série qui ne nous a jamais quitté dès lors qu’on l’a lue, qui existe dans un univers hors du temps, où l’on s’évade pour discuter de potions, d’amitié et de la survie du monde magique ? Seuls les premiers lecteurs de la saga prennent un coup de vieux, Harry Potter, lui, répète les mêmes années à Poudlard, sans jamais ressentir le passage du temps.