Ce qu’en dit l’éditeur
Montréal s’incarne, dans ce numéro d’XYZ. La revue de la nouvelle, dans son futur et son passé, entre mémoires et fantasmes. Neuf auteurs, montréalais et non montréalais, ont ainsi relevé le défi de dévoiler une facette de leur Montréal imaginaire. Entre le Montréal historique d’André Carpentier et de Maxime Raymond Bock et le Montréal fantastique et anticipatoire de Jean-Pierre April et de David Dorais, reconnaissez les mêmes espaces. Les lieux nostalgiques de Denise Brassard, Christine Champagne, Jeanne Crépeau et Christine de Camy ou ceux irritants décrits par Jean-Paul Beaumier se rejoignent aussi dans les mêmes carrefours. Ce dossier est accompagné d’une série de six photographies de l’artiste Martine Rouleau intitulée Montréal, le temps de quelques clics , qui attrape la ville sur le vif. Hors dossier, retrouvez une nouvelle du Paris d’Alexandra Estiot, une autre sur le monde de l’art signée Emmanuel Bouchard et un texte d’Antoine Dion-Ortega sur la famille.
Biographie
Née à Chicoutimi en 1963, Denise Brassard enseigne la littérature à l’Université du Québec à Montréal. Poète et essayiste, elle a publié entre autres Les meurtrières de l’espoir (poésie, Trait d’union, 2001) et Le souffle du passage. Poésie et essai chez Fernand Ouellette (essai, VLB, 2007). Depuis quelques années, elle travaille à mettre au diapason l’essai et le poème, en poursuivant une méditation sur les lieux de mémoire et la mémoire des lieux qui l’a amenée à renouer avec les paysages fondateurs de sa région d’origine.
Né à Rivière-du-Loup, Jean-Pierre
April est entré en littérature en
1980 et s’est fait connaître ici et en
France dans le domaine de l’anticipation
sociale. En 2006, il a
publié un roman historique, Les
ensauvagés, qui a été finaliste au
Prix des Cinq Continents de la
Francophonie et qui a été traduit
en espagnol. En 2009, il a reçu le
Prix littéraire des enseignants
AQPF-ANEL pour Mon père a tué
la Terre (XYZ, 2008) ainsi que le
prix Adagio du Salon du livre de
Trois-Rivières, pour l’ensemble de
son oeuvre qui compte à ce jour
quatre recueils de nouvelles, sept
romans et une novella, publiée
dans la collection «Kompak» dont
il est le concepteur et qu’il dirige.
Nouvelliste, romancier et critique littéraire (L’inconvénient, XYZ), David Dorais a obtenu un doctorat en langue et littérature françaises à l’Université McGill et une maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Professeur de français au cégep de Sorel-Tracy, il a également enseigné au cégep du Vieux Montréal, ainsi qu’à l’Université McGill et à l’Université du Québec à Montréal. Il a publié à L’instant même Les cinq saisons du moine (2004) et Le cabinet de curiosités (2010).
JEAN-PAUL BEAUMIER a déjà publié six recueils de nouvelles, dont Fais pas cette tête, finaliste au Prix des collégiens en 2014, ainsi que Et si on avait un autre chien ?, finaliste au prix Adrienne-Choquette en 2018, et un carnet d’écrivain, L’esprit tout en arrière. Il est membre du comité de rédaction du magazine Nuit blanche et du collectif de rédaction de XYZ. La revue de la nouvelle. Plusieurs de ses nouvelles ont paru dans des anthologies, des revues et des collectifs.
Emmanuel Bouchard est né à Chicoutimi en 1973. Il enseigne la littérature au cégep de Sainte-Foy. En 2007, il a complété un doctorat en littératures de langue française à l'Université de Montréal. Il a publié des articles, des comptes rendus et des nouvel
Hélène Rioux a publié de la poésie, des nouvelles, des récits et six romans, en plus de réaliser plusieurs traductions. Gagnante de plusieurs prix littéraires et finaliste à quatre reprises au Prix du Gouverneur général du Conseil des Arts du Canada, Hélène Rioux est incontestablement «un véritable écrivain, un de ceux qui comptent au Québec aujourd’hui», pour reprendre le jugement de Gilles Marcotte paru dans L’actualité.
Après ses flâneries dans les ruelles montréalaises (Ruelles, jours ouvrables, 2005), André Carpentier s’est plongé quelques années dans l’ordinaire quotidien des cafés, carnet à la main, y consignant ses observations, impressions et intuitions, y ouvrant sa « géographie affective ». Il invite ici le lecteur à sortir flâner dans ses propres cafés, puis à revenir à une lecture par bribes de ce livre, s’il le veut bien, pour dialoguer avec lui.
David Bélanger est né en 1989 à Donnacona. Il a terminé une maîtrise en études littéraires à l’Université Laval, avant de migrer vers la métropole. Il poursuit actuellement un doctorat à l’Université du Québec à Montréal.
Antoine Dion-Ortega est journaliste indépendant. Particulièrement intéressé par les industries extractives, il a visité de nombreuses mines en Amérique du Sud. Il a collaboré au Devoir, au Toronto Star, à Corporate Knights ainsi qu’au magazine spécialisé de l’Institut canadien des mines.
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