Ce qu’en dit l’éditeur
Depuis la parution du précédent numéro d’Études françaises, des changements importants sont intervenus au sein de l’équipe de rédaction de la revue.
En premier lieu, Brigitte Faivre-Duboz, secrétaire à la rédaction depuis janvier 2001, a quitté en février son poste pour occuper celui de coordonnatrice du Centre de recherche sur l’intermédialité, qui a son site à l’Université de Montréal mais regroupe des chercheurs de plusieurs institutions et disciplines. Si Études françaises a pu maintenir une qualité éditoriale et une efficacité de fonctionnement qui ont suscité des évaluations très positives de la revue ces années récentes, c’est en grande partie grâce au travail exemplaire et toujours aimable qu’a su accomplir Brigitte Faivre-Duboz durant la période où elle a rempli ses fonctions. L’équipe de la revue tient à la remercier et à lui souhaiter un grand succès au sein d’une équipe de recherche qui saura sûrement lui offrir des défis à la mesure de sa compétence et de ses talents.
Biographie
Né à Montréal en 1946, Pierre Nepveu est poète, essayiste et romancier et il a enseigné la littérature à l’Université de Montréal de 1978 à 2009. Il a consacré de nombreux travaux critiques à la littérature et à la poésie québécoise contemporaine dans des ouvrages comme Les mots à l’écoute (réédition Nota Bene 2002) et L’écologie du réel (Boréal, 1988; 1999). Essayiste, il est aussi l’auteur d’Intérieurs du Nouveau Monde, qui a obtenu le prix du Gouverneur général en 1998, de Lectures des lieux et d’un recueil de ses chroniques de poésie parues dans le magazine Spirale, La poésie immédiate aux Éditions Nota Bene (2008). Il a fait paraître avec Laurent Mailhot en 2007 une nouvelle édition de l’anthologie La poésie québécoise des origines à nos jours(Typo).
Comme poète, il est notamment l’auteur de Romans-fleuves et Lignes aériennes, parus aux Éditions du Noroît et qui ont tous deux obtenu le prix du Gouverneur général, en 1997 et 2002. La rétrospective de son œuvre poétique, Le sens du soleil. Poèmes 1969-2002, a été publiée aux Éditions de l’Hexagone.
Depuis plusieurs années, il se consacre, avec Marie-Andrée Beaudet, à l’édition de l’œuvre éparse de Gaston Miron, dont il prépare en même temps la biographie. Il a obtenu du Gouvernement du Québec le prix Athanase-David pour l’ensemble de son œuvre en 2005. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec.
Né en 1894 à Courbevoie, près de Paris, Louis-Ferdinand Céline (pseudonyme de L-F Destouches) prépare seul son baccalauréat tout en travaillant.
Engagé en 1912, il est gravement blessé en novembre 1914. Invalide à 75 % et réformé, il devient agent commercial et part au Cameroun (1916), puis à Londres (1917). Après la Victoire, il fait des études de médecine, puis accomplit des missions en Afrique et aux États-Unis pour le compte de la Société des Nations. De retour en France, il exerce la médecine dans la banlieue parisienne et publie en 1932 son premier ouvrage Voyage au bout de la nuit, suivi, en 1936, de Mort à crédit.
De 1944 à 1951 Céline, exilé, vit en Allemagne et au Danemark. Revenu en France il s'installe à Meudon où il poursuit son oeuvre (D'un château l'autre, Nord, Rigodon) et continue à soigner essentiellement les pauvres. Il meurt en 1961.
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