Ce qu’en dit l’éditeur
Les représentations régionales sont loin d’être une nouveauté dans le paysage culturel québécois. D’après certains critiques, nous serions aujourd’hui devant un renouveau du régionalisme. L’appellation « néoterroir » ne va pourtant pas de soi. Le dossier de ce numéro d’automne s’est donné le mandat d’analyser et de questionner cette appellation lorsqu’utilisée pour décrire certaines œuvres littéraires, musicales et cinématographiques québécoises. Les ouvrages récents d’auteurs comme Samuel Archibald, William S. Messier, Éric Dupont, Olga Duhamel-Noyer, Geneviève Pettersen et Perrine Leblanc ainsi que le travail cinématographique de Rafaël Ouellet et la musique d’Avec pas d’casque sont abordés dans ce dossier.
Biographie
Ginette Michaud est professeur au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Parmi ses récents ouvrages : le Cahier de L’Herne. Derrida (Éditions de L’Herne, 2004) ; Tenir au secret (Derrida, Blanchot) (Galilée, 2006) ; et le catalogue Trop. Jean-Luc Nancy, avec François Martin et Rodolphe Burger (Galerie de l’uqam, 2006). Membre du Comité éditorial chargé de l’édition du Séminaire de Jacques Derrida, elle a préparé, avec Michel Lisse et Marie-Louise Mallet, l’édition du premier volume qui paraît à l’automne 2008 aux éditions Galilée : Séminaire La bête et le souverain, volume i, 2001-2002. Le Temps Volé éditeur publiera également cet automne un essai intitulé « Comme en rêve... » (Derrida, Cixous) suivi de Songes de juillet.
Né à Rivière-du-Loup en 1986, Samuel Mercier est rédacteur en chef de la revue Spirale. Il termine présentement un doctorat en études littéraires. Les années de guerre est son premier recueil.
Martine-Emmanuelle Lapointe est professeure au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.
Département des littératures de langue française, Université de Montréal
benoit.melancon@umontreal.ca
Gérard Beaudet est professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Il est actuellement responsable de l’Observatoire de la mobilité durable rattaché à l’Institut d’urbanisme.
Guillaume Asselin termine actuellement une thèse de doctorat sur les métamorphoses du sacré dans la littérature moderne et contemporaine, au sujet desquelles il a publié quelques essais et prononcé plusieurs conférences. Il a co-dirigé deux ouvrages : le premier, en collaboration avec Jean-François Bourgeault, autour de l'oeuvre du philosophe Giorgio Agamben, sous le titre La littérature en puissance, paru en 2006 aux éditions VLB. Le second, en collaboration avec Pierre Ouellet, consacré aux rapports entre écriture et chamanisme et paru en 2007 aux éditions VLB sous le titre Puissances du verbe.
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