Ce qu’en dit l’éditeur
«À vrai dire, je ne cesse de m'interroger: qui suis-je? Quel ailleurs m'obsède? Le poète est seul, certes, mais comme le poème est seul, écrivait Paul Celan, dans Le Méridien. Que devient-il si avec chaque poème il n'accroît pas la dimension de son être et du monde?» précisait Fernand Ouellette lors de la remise de la médaille annuelle de l'Académie des Lettres du Québec en septembre 2010.
Sillage de l'ailleurs reprend les textes précédemment parus aux éditions Fides, dans la collection «Le Nénuphar», auxquels il ajoute un choix de poèmes de Présence du large.
La poésie de Fernand Ouellette est à la fois essentielle et nécessaire. Il poursuit, depuis 1955, une route où musique, peinture, réflexion spirituelle apparaissent, sans jamais craindre que l'éblouissement l'atteigne.
Biographie
Fernand Ouellette est né à Montréal en 1930. Il a reçu le prix du Gouverneur général du Canada à trois reprises, le Prix David du gouvernement du Québec en 1987, le Prix Duvernay, le Prix Gilles-Corbeil, de la Fondation Émile-Nelligan, en 2002, le Prix Alain-Grandbois (2006) de l’Académie des lettres du Québec et sa Médaille annuelle en 2010, et quelques autres prix du Québec, de France, de Suisse et du Bénin. En 2008, il reçoit à Paris le Grand Prix international de poésie de langue française Léopold Sédar Senghor. Son oeuvre comprend une quarantaine de titres en poésie, roman et essai. A paru en 2009, après «L’Inoubliable» (en trois tomes), «L’Abrupt» en deux volumes, et en 2013 : «À l’extrême du temps». Il a publié en septembre 2015 : «Avancées vers l’invisible».
AU NOROÎT, il a fait paraître «Où tu n'es plus, je ne suis nulle part» (2017), «En forme de trajet» (collection «Chemins de traverse», 1996) et «Depuis Novalis» (collection «Chemins de traverse», 1999).
PHOTO de l'auteur: Gabor Szilasi
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