Ce qu’en dit l’éditeur
Pour son édition hivernale, la revue Relations s’intéresse aux approches dites alternatives, complémentaires et globales de la santé. Depuis quelques mois, la pandémie de COVID-19 révèle l’importance tout comme les déficiences de notre système de santé fondé sur l’approche biomédicale. Elle révèle aussi à quel point la santé n’est pas que l’absence de maladie, mais bien un état global de la personne résultant d’un ensemble de conditions et de relations humaines. Sous l’impulsion des mouvements féministe, communautaire et écologique, entre autres, ces approches ouvrent des voies pour repenser notre façon de considérer la santé et la maladie et transformer nos systèmes de soins afin de les rendre plus inclusifs et sensibles aux besoins des personnes. Aussi au sommaire, un débat sur le pouvoir de la parole entre Valérie Lefebvre-Faucher et Philippe Néméh-Nombré et le texte gagnant du Concours Jeunes voix engagées par Sophie Marois. (source : Relations)
Biographie
Gilles Bibeau est anthropologue et professeur émérite à l’Université de Montréal. Il a entrepris des recherches dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine ainsi qu’au Québec et en Inde. Féru d’histoire et de politique internationale, il est l’auteur de nombreux articles et essais. Il a publié chez Mémoire d'encrier en 2015 l'essai Généalogie de la violence. Le terrorisme: piège pour la pensée.
Maya Ombasic enseigne la philosophie à Montréal. Elle est l'auteure, entre autres, de Chroniques du lézard et de Rhamadanthe (Marchand de feuilles, 2007 et 2009).
Yara El-Ghadban est anthropologue, ethnomusicologue et écrivaine.Yara El-Ghadban est écrivaine, anthropologue et ethnomusicologue.
Elle enseigne à l’Université d’Ottawa. Ses recherches et publications académiques et littéraires portent sur les enjeux de l’identité, de la reconnaissance et de l’appartenance face à la
différence et face à la violence, tels qu’ils se manifestent dans la littérature et la musique, notamment en Palestine, au Québec et en
Afrique du sud.
Palestinienne d’origine, elle a vécu dans plusieurs pays du monde arabe avant d’émigrer au Canada en 1989. Auteure du roman L’ombre de l’olivier (Mémoire d’encrier, 2011), elle a signé
également plusieurs articles sur la musique arabe et occidentale, le vivre ensemble en Afrique du Sud après l’apartheid, ainsi que sur les enjeux identitaires et culturels au Québec.
Éric Mottet est professeur de géopolitique au Département de géographie de l’UQAM, codirecteur de l’OAE et directeur adjoint du Conseil québécois d’études géopolitiques. Ses recherches portent principalement sur les concepts, les méthodes et les outils de la géopolitique ainsi que sur les dynamiques géopolitiques en Asie du Sud-Est et de l’Est.
Valérie Lefebvre-Faucher est éditrice militante. Elle a beaucoup rêvé de ce livre quand elle se spécialisait dans les essais écolos. Elle a fait une maîtrise en création littéraire à l’UQAM, qui portait sur les liens entre le droit et la littérature. On peut la lire dans plusieurs revues en ligne, notamment Raisons-sociales.
Docteure en histoire, Andrée Rivard est chargée de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés de l’Université Laval.
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