Ce qu’en dit l’éditeur
Alors qu’un capitalisme toujours plus débridé bouscule les sociétés du monde et précipite la crise écologique et sociale, la notion de progrès qu’il charrie a de quoi laisser perplexe. Ne se limitant plus à l’aspiration – toute humaine – à l’amélioration des conditions de vie, cette notion est plutôt devenue un symptôme du fantasme de la toute-puissance technique et de la maîtrise du vivant. Dans ce contexte, vouloir préserver le monde contre la démesure et la destruction environnementale, faire l’éloge des limites, relève-t-il d’un conservatisme? D’ailleurs, que signifie ce mot dans une perspective de gauche? Dans quelle mesure est-il nécessaire à un réenchantement du monde?
Biographie
Dany-Robert Dufour est philosophe. Il a publié une vingtaine de livres, dont L’individu qui vient et La Cité perverse (Denoël, 2011 et 2009).
Jean-Philippe Warren est professeur au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia, où il est titulaire de la Chaire d’étude sur le Québec. Il a publié, aux Éditions du Boréal, L’Engagement sociologique, la tradition sociologique du Québec francophone (prix Clio et prix Michel Brunet), Edmond de Nevers, portrait d’un intellectuel, 1862-1906 et Hourra pour Santa Claus! La commercialisation des fêtes au Québec 1885-1915.
Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l’entreprise et mène des recherches en sociologie de l’économie.
Ianik Marcil est un économiste spécialisé en innovation, transformations sociales et justice économique. Il s’intéresse notamment à la violence économique et technologique et aux liens entre arts, technologie et économie.
Innue de Pessamit, Natasha Canapé Fontaine est poète, slameuse, peintre, comédienne et militante pour les droits autochtones. Elle est l’auteure de N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (Prix de poésie de la Société des Écrivains francophones d’Amérique 2013), de Manifeste Assi (2014) et de Bleuets et abricots (2016), tous publiés chez Mémoire d’encrier.
Auteur de nombreux ouvrages, dont "(Re)penser la technique" (La Découverte) et "Pour une théorie critique de la technique" (Lux), Andrew Feenberg est aujourd’hui titulaire de la Chaire de recherche canadienne en philosophie de la technique à l’Université Simon Fraser (Vancouver). Il est également directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris.
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