Ce qu’en dit l’éditeur
"Tout est là, enchâssé dans le rythme des vers, dans le flux et le reflux des rimes, en des formules définitives qui, au-delà du 'bonhomme Hugo', emportent l'imaginaire, ouvrent des champs plus vastes, font respirer la poitrine plus grande. Comment feindre encore d'ignorer qu'il a ouvert les portes de la modernité ? Comment concevoir la poésie contemporaine sans la sienne ? Elève de Dupé, Gaston Litaize - concertiste réputé - a toujours cherché, au travers de son œuvre8032, a faire partager le sens du mystère de la musique empreinte d'une haute dimension religieuse. C'est donc tout naturellement que ses fulgurances se marient ici à la pensée et au vers de Victor Hugo."
Marguerite Marniquet et Patrick Frémeaux
Tous les poèmes sont précédés d’une création musicale : Oceano nox • Clair de Lune • Tu peux comme il te plaît… • Soleil couchant • Demain • Vieille chanson du jeune temps • Autre chanson • Lorsque l’enfant paraît • Jeanne était au pain sec • Le portrait d’une enfant • Puissance égale bonté • Dieu c’est le jour sans borne • L’âme en fleur • Notre ancienne dispute • Ou est donc le bonheur ? • A une jeune fille • Choix entre deux passants • Ce que c’est la mort • A un passant • LA source • Dieu fait les questions • Chanson • Choses vues un jour de printemps • O Dieu, si vous avez… • Les commissions mixtes • Ami, un dernier mot.
Biographie
Victor Hugo est né à Besançon en 1802.
Tout en suivant des études de philosophie et de mathématiques au lycée Louis-le-Grand, il s'adonne déjà à la poésie. Il obtient ses premiers succès avec les Odes et poésies diverses (1822) et s'impose comme chef de file du mouvement romantique après l'ardente " bataille " autour de son drame Hernani (1830). Dès lors, sa réputation ne cesse de croître (Ruy B1as, drame donné en 1838, Les Rayons et les Ombres, 1840) ; il se tourne vers la politique, et rejoint le camp des " libéraux ".
Mais le coup d'Etat de Napoléon III le contraint à un long exil. Réfugié à Guernesey, il multiplie les chefs-d'oeuvre : Les Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), Les Misérables (1859), La Légende des siècles (1859-1883). Après la chute du second Empire (1870), son retour en France est triomphal. Il ne cessera d'écrire (Quatrevingt-treize, 1874, L'Art d'être grand-père, 1877) jusqu'à sa mort en 1885 à Paris, suivie de monumentales funérailles nationales au Panthéon.
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