Ce qu’en dit l’éditeur
Une adolescente perturbée et une vieille femme qui a un chagrin d’amour vivent en parallèle des moments charnières de leur vie, des événements bouleversants et même
destructeurs.
Du côté d’Éden, une mère incapable de transmettre à ses enfants les outils nécessaires pour appréhender le monde. Une famille pauvre, qui survit au jour le jour. Une fratrie qui ressemble à une marmaille agitée et affamée. L’adolescente solitaire plongera la tête la première dans un amour bref et sans suite. Quelques mois plus tard, à bout de ressources, elle quête dans le métro.
Du côté de Jeanne, qui vient de quitter sa maison du Nord, on entrevoit une rupture brutale, le vide sous les pieds, le sentiment d’absurdité, la peur de perdre la tête, la peur de mourir seule, l’exil. Quelques mois plus tard, lorsqu’une occasion d’aider la jeune quêteuse se présente, Jeanne, chancelante, décide de tenter le coup.
Toutes les deux ont en commun l’expérience de l’effrayante solitude, du désarroi, du cataclysme, de la perte de repères. Tout en se tenant au bord du gouffre, elles essaieront de mettre des images et des mots sur ce qui les habite et leur paraît indicible.
Biographie
Quand elle était jeune, Charlotte Gingras disait que, plus tard, elle serait une artiste. Aujourd'hui, elle est écrivain, elle fait de la photographie et s'intéresse beaucoup aux arts visuels. Chaque année, elle rencontre des centaines de jeunes dans les écoles et les bibliothèques pour leur parler de ses livres. À la courte échelle, elle a publié plusieurs romans pour les jeunes. Fait exceptionnel, deux d’entre ont reçu le prestigieux Prix littéraire du Gouverneur général, texte jeunesse, soit La liberté? Connais pas… en 1999 et Un été de Jade en 2000. De plus, ils font partie de la sélection des clubs de lecture pour adolescents, et ils sont traduits en allemand, en néerlandais et en chinois. Quant à son roman La boîte à bonheur, publié dans la collection Mon Roman, il a reçu le prix du livre M. Christie en 2004. Dans ses temps libres, Charlotte Gingras aime flâner sur les terrasses des cafés et faire de grandes promenades en forêt. L'été, elle se retire dans sa petite île au milieu du fleuve pour écrire dans le calme et profiter de l'air marin.
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