Ce qu’en dit l’éditeur
Mais il ne suffit pas de se tenir debout sur l'autre rive du fleuve, plus récent numéro de la revue Mœbius, a été dirigé par Nicholas Dawson et Karine Rosso. Retrouvez-y exceptionnellement deux traductions de l'espagnol, soit Lina Meruane traduite par Marie Houdayer et Adalber Salas Hernández traduit par Sonya Malaborza, ainsi que des créations de Laetitia Beaumel, Loïc Beauregard-Lefebvre, Mathieu Blais, Arianne Caron Poirier, Isabel Corona, Mélodie Drouin, Symon Henry, Patricia Houle, Clara Lamy, Catherine Anne Laranjo, Renato Rodriguez Lefebvre, Alexandre Tremblay, et un texte de 2010 de Guy Sioui Durand- Tsie8ei 8enho8en, dans le cadre de la rubrique du fonds. L'écrivaine en résidence Yara El-Ghadban raconte les beaux écarts de l'amour et Éléonore Goldberg signe la couverture en dérive. Mélikah Abdelmoumen pense l'édition. Natasha Kanapé Fontaine écrit une lettre au penseur Felwine Sarr. La citation-thème est une phrase tirée de l'oeuvre de la théoricienne queer et postcoloniale Gloria Anzaldúa. (source: Mœbius)
Biographie
Mathieu Blais enseigne la littérature au Cégep Édouard-Montpetit. Il est l’auteur de trois recueils de poésie parus aux Éditions Trois-Pistoles, Que le cri détaché de ta colère (2005), L’Isthme (2006) et Los hermanos mes frères (2011). Il a aussi cosigné un premier roman avec Joël Casséus chez Leméac, Z.I.P.P.O. (2010). Enfin, il a été cinq fois semi-finaliste aux Prix littéraires Radio-Canada, soit en 2007 (Au seuil de l’immobile, catégorie nouvelle), en 2011 (Quête Galimatias et Vroumpoff, catégorie poésie) et en 2012 (L’habitude des paysages, catégorie nouvelle et Particule de dieu catégorie récit).
Yara El-Ghadban est anthropologue, ethnomusicologue et écrivaine.Yara El-Ghadban est écrivaine, anthropologue et ethnomusicologue.
Elle enseigne à l’Université d’Ottawa. Ses recherches et publications académiques et littéraires portent sur les enjeux de l’identité, de la reconnaissance et de l’appartenance face à la
différence et face à la violence, tels qu’ils se manifestent dans la littérature et la musique, notamment en Palestine, au Québec et en
Afrique du sud.
Palestinienne d’origine, elle a vécu dans plusieurs pays du monde arabe avant d’émigrer au Canada en 1989. Auteure du roman L’ombre de l’olivier (Mémoire d’encrier, 2011), elle a signé
également plusieurs articles sur la musique arabe et occidentale, le vivre ensemble en Afrique du Sud après l’apartheid, ainsi que sur les enjeux identitaires et culturels au Québec.
Huron-Wendat originaire de Wendake, Guy Sioui Durand réfléchit et agit comme sociologue critique (Ph.D.), commissaire et critique d'art. Il a fait de l'art actuel au Québec et de l'art amérindien contemporain ses domaines de préoccupation. Il rêve la littérature comme d'un souffle puissant qui propulse dans nos vies des histoires racontées, issues de l'oralité amérindienne. Son essai L'art comme alternative (Éditions Intervention, 1997) et son récit Jean-Paul Riopelle - Indianité (Gid, 2003) imaginent, dans des formes différentes, de tels songes fabuleux.
Mélikah Abdelmoumen est romancière et chercheuse. Les désastrées est son sixième roman, le premier chez VLB éditeur.
Innue de Pessamit, Natasha Canapé Fontaine est poète, slameuse, peintre, comédienne et militante pour les droits autochtones. Elle est l’auteure de N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (Prix de poésie de la Société des Écrivains francophones d’Amérique 2013), de Manifeste Assi (2014) et de Bleuets et abricots (2016), tous publiés chez Mémoire d’encrier.
Biographie de Lina Meruane Née à Santiago en 1970, Lina Meruane vit entre le Chili et New York où elle enseigne la culture et la littérature latino-américaines à NYU. Romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste et journaliste, elle s'est fait connaître du grand public avec la publication d'Un regard de sang (Grasset, 2018) qui fut un événement littéraire dans le monde entier l'ouvrage figurant notamment à la première place du classement des " Dix livres hispaniques indispensables du XXIe siècle " publié par la revue américaine Publishers Weekly. Ecrivain et traducteur, Serge Mestre est né à Castres de parents républicains espagnols. Il a notamment traduit Manuel Rivas, César Aira, Mario Benedetti ou encore Jorge Semprún.
Née à Mont-Laurier en 1995, Patricia Houle est poète et libraire. Elle étudie présentement à la maitrise en littérature comparée à l’Université de Montréal, où elle s’intéresse entre autres à l’espace mortuaire et à la transmission intergénérationnelle dans le roman féminin postsoviétique. Ses textes sont parus dans diverses revues, dont «Moebius» et «Estuaire».
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