À lire
« Après son très réussi La petite communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon récidive avec un roman à la fois sociétal, féministe, et donc un peu politique qui résonne au-delà des faits racontés. Sûr que son grand pouvoir d’évocation est pour beaucoup dans la réussite de ce nouveau roman où se débattent sous nos yeux deux couples maîtres-élèves autour de la figure emblématique de Patricia Hearst. »
Ce qu’en dit l’éditeur
Biographie
D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture.
Après des publications dans des fanzines et des revues alternatives , elle a été répérée par des revues littéraires ( la N.R.V, entre autres, qui a publié ses premières nouvelles en 1998 et jusqu’en 2000.)
Ses trois premiers romans sont parus chez Flammarion : Une fièvre impossible à négocier (traduit en espagnol et en italien et lauréat du « Prix A tout lire »), De ça je me console et Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce , (Prix Coup de Cœur de la 25ème heure au salon du Livre du Mans et finaliste du Prix Marie-Claire) Ce dernier roman paraîtra aux Etats-Unis en janvier 2014 chez Seagull Books. Il a également été adapté au théâtre par la compagnie « Les Fugaces » dans une version road-movie et Leila Kilani, la réalisatrice de « Sur la planche » travaille actuellement à une adaptation cinéma.
Politiquement engagée dans plusieurs collectifs anarchistes, antifa et féministes, Lola Lafon s’est parfois exprimée dans certains quotidiens et a publié deux fois dans la N.R.F, dont un article dans le numéro spécial « Où en est le féminisme ». Elle donne également quelques ateliers d’écriture dans des lycées pour la plupart classés en « difficulté » ( !) et elle a, en 2013, commencé à animer un atelier d’écriture à Bucarest, en français, avec des jeunes roumain(e)s.
Lola lafon est également musicienne. Un premier album « Grandir à l’envers de rien » est sorti en 2006 chez Label Bleu/Harmonia Mundi et le deuxième, « Une vie de voleuse » en 2011 chez Harmonia Mundi.
Chaque sortie de roman a été accompagnée d’un « concert lecture ». Après une commande du Festival « les Correspondances de Manosque » à la sortie de « De ça je me console », elle a, avec ses deux musiciens, effectué une tournée de plus de trente dates qui s’est terminée aux Bouffes du Nord.
Pour la sortie de Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce , Lola Lafon a, à la demande du théâtre de l’Odéon, créé un concert-lecture inédit intitulé « La petite fille au bout du chemin », qui mêlait différents textes d’auteurs divers, tous autour de la figure de son héroïne et de ses comparses imaginaires et littéraires.
Pour La Petite communiste qui ne souriait jamais , elle prévoit également une création (si ces concerts-lectures sont surtout donnés dans des théâtres et des festivals du livre, elle aime également à les délocaliser et à les proposer en version courte ou simplement à deux — elle-même plus un musicien— dans des librairies qui pourraient souhaiter les accueillir.)
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