Ce qu’en dit l’éditeur
Un ouvrage majeur qui livre le fruit d'une réflexion non seulement sur le Québec mais aussi sur ce que sont les sociétés, leurs aspirations, leurs fondements, leurs aspirations, leur insatiable besoin d'être et de se connaître.
Biographie
Né à Montmorency en 1927 et mort en 1997, Fernand Dumont a suivi des études classiques au Petit Séminaire de Québec. Après une maîtrise en sciences sociales de l’Université Laval, il fait une thèse sur L’Institution juridique, rédigée tandis qu’il publiait son premier recueil de poèmes, L’Ange du matin (1952). Élève titulaire à l’École des hautes études de Paris en 1953 et 1954, il termine en même temps des études de psychologie à la Sorbonne. En 1960, il présente une thèse de doctorat en sociologie à la même université.
En 1987, il soutiendra une nouvelle thèse de doctorat, en théologie cette fois. Devenu professeur à l’Université Laval depuis 1955, il y est directeur du département de sociologie et d’anthropologie en 1963. En 1965 il devient directeur d’études associé à l’École des hautes études de Paris et en 1967 directeur de l’Institut supérieur des sciences humaines.
Invité à enseigner dans plusieurs universités (Montréal, Ottawa, Sherbrooke et Trois-Rivières), il donne des cours qui portent plus spécifiquement sur la théorie sociologique et l’histoire de la sociologie, ainsi que la sociologie de la connaissance, l’épistémologie et la théologie de la culture.
Fondateur avec Jean-Charles Falardeau et Yves Martin en 1960 de la revue Recherches sociographiques, il préside de 1968 à 1970 la Commission sur les laïcs et l’Église instituée par les évêques du Québec. Il est élu en 1975 président de l’Association internationale des sociologues de langue française. En 1977, avec le ministre Camille Laurin et le sociologue Guy Rocher il collabore à l’élaboration de la Charte de la langue française (loi 101). De 1979 à 1989, tout en continuant son enseignement universitaire, il est président et directeur scientifique de l’Institut québécois de recherche sur la culture.
Pour l’ensemble de son œuvre, Fernand Dumont a reçu de très nombreux prix dont le prix Athanase-David (1975), le prix Léon-Gérin (1990) (Grand Prix du Québec en sciences humaines), le prix Molson du Conseil des Arts du Canada (1992), le prix Esdras-Minville de la Société Saint-Jean-Baptiste (1980), le prix Rousseau, la médaille Parizeau de l’ACFAS (1969), la médaille de l’Université du Québec à Trois-Rivières et le Prix du Fonds FCAR (1997). De plus, il a été boursier de la Société royale du Canada et de la Fondation-Killam. Quatre universités lui ont remis le titre de Docteur honoris causa (la Sorbonne, l’Université de Montréal, l’Université du Québec, l’Université de Sherbrooke) et il a été fait officier de l’Ordre national du Québec en 1992.
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