Ce qu’en dit l’éditeur
Les pratiques artistiques ne cessent de déborder le champ des arts pour s’approprier des codes, des gestes, des dispositifs issus des autres sphères sociales et culturelles. Mais l’appropriation pose également la question de la responsabilité sociale des artistes et des commissaires, comme l’ont bien mis en évidence les récents débats autour de l’appropriation culturelle. Le numéro d’automne de la revue esse tente de prendre une certaine distance par rapport à la polarisation des controverses afin d’essayer de mieux comprendre ce que les différentes formes d’appropriation nous révèlent de la création actuelle à la fois sur le plan esthétique, éthique et politique. En plus de ce dossier étoffé, retrouvez dans la rubrique Portfolio Joseph Tisiga, Moridja Kitenge Banza et Michèle Provost. Lisez aussi le texte gagnant du Concours Jeunes Critiques, remporté par Chris J. Gismondi et de nombreux comptes-rendus en arts visuels et en art de la scène.
Biographie
Stéphane Martelly est née à Port-au-Prince. Écrivaine, peintre et chercheure, elle poursuit une démarche réflexive sur la littérature haïtienne contemporaine, sur la création, sur les marginalités littéraires ainsi que sur les limites de l’interprétation. Elle est l’auteure notamment d’un essai sur le poète Magloire Saint-Aude, Le Sujet opaque (L’Harmattan, 2001) et d’un recueil de poésie, La Boîte noire suivi de Départs (Cidihca / Écrits des Hautes Terres, 2004). Elle a soutenu une thèse en recherche-création intitulée Les Jeux du dissemblable. Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine (Nota Bene, 2016).
Caroline Monnet est une cinéaste et artiste visuelle d’origines algonquine et française dont les oeuvres ont été présentées dans nombre d’expositions nationales et internationales. Elle a été sélectionnée pour participer aux éditions 2o19 de la Biennale du musée Whitney,
à New York, et de la Biennale d’art de Toronto.
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