À lire
« Ça y est, le grand conteur est de retour et il frappe encore une fois un grand coup. Reprenant certains thèmes qui lui sont chers (l’impossibilité de se prémunir des malheurs à venir, la transsexualité, les accidents absurdes qui marquent pour la vie, la perte d’être chers, le cirque, etc.), John Irving fait un léger pas de côté vis-à-vis du reste de son œuvre en s’essayant au réalisme magique. Au centre de ce récit qui nous amène principalement au Mexique, aux Philippines et au Mexique, Juan Diego Guerrero, écrivain en fin de parcours, va entreprendre un voyage. L’inconstance avec laquelle il prend ses médicaments ne tarde pas à le plonger dans des états de confusion qui lui font revivre différents épisodes de sa vie. Ajoutons à cela sa rencontre avec deux étranges femmes, mère et fille, toutes deux particulièrement voraces sexuellement. Nous voilà parti pour un grand tour, guidés par le maître, où se croisent jésuites, dompteurs de lions, médecin férocement athée et fillette lisant dans les pensées mais ne s’exprimant dans un babil uniquement compréhensible de son frère. Histoire, légendes et réflexions irriguent ce conte pour tous qu’il fait bon savourer en vacances. »
Biographie
John Irving est né en 1942 et a grandi à Exeter (New Hampshire). La publication de son quatrième roman, Le Monde selon Garp, lui a assuré une renommée et une reconnaissance internationales. Depuis, l’auteur accumule les succès auprès du public et de la critique. À moi seul bien des personnages est son treizième roman. Marié et père de trois garçons, John Irving partage son temps entre le Vermont et le Canada.
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