Ce qu’en dit l’éditeur
Alexandra David-Neel est la plus célèbre des exploratrices. Déguisée en mendiante, elle est la première femme européenne à pénétrer en 1924 dans Lhassa, la capitale du Tibet, alors interdite aux étrangers.
On croit connaître le destin de cette infatigable voyageuse, mais sait-on qu’Alexandra David-Neel (1868-1969) a été une féministe de la première heure, journaliste, cantatrice, authentique anarchiste ne voulant dépendre de personne ?
Pour percer le mystère de la vie de cette femme incroyable, il y a un repère, un fil conducteur auquel Laure Dominique Agniel redonne toute sa place : son mari, Philippe. L’ami, le confident, le seul avec qui elle laisse tomber le masque.
Les milliers de lettres à son époux nous éclairent sur sa quête acharnée de liberté pendant les 101 années de son existence. Les différents noms qu’elle a portés traduisent ce cheminement vers l’invention de soi : née Alexandra David, elle associe le nom de son mari au sien pour signer son oeuvre Alexandra David-Neel.
Dans un style limpide et enlevé, Laure Dominique Agniel nous restitue la vie menée tambour battant d’une femme en avance sur son temps.
Biographie
Partie à 20 ans pour Beyrouth, Dominique Agniel y exerce le métier de libraire et de professeur de français. Elle séjourne ensuite à Montréal. De retour en France, elle devient grand reporter à France Inter, puis réalisatrice de films pour France 2 et TF1. En 1992, elle participe à la création du magazine télévisé Transit sur Arte. Ayant vécu quelques années aux îles Marquises, où elle a crée une radio locale, elle leur a consacré un livre, Aux Marquises (L'Harmattan, 1998), deux films, ainsi qu'une série de vingt émissions pour Radio France. Elle est actuellement réalisatrice indépendante de documentaires pour TF1 et France Culture.
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