À lire
« Dans ce récit où elle rend hommage à sa mère, Louise Dupré explore un destin, une époque, une région, la puissance des relations mère-fille, la force de la transmission, la couleur des souvenirs, le poids de la perte... Cette sorte de catharsis se lit avec un pur plaisir et beaucoup d'émotions! »
Ce qu’en dit l’éditeur
« Elle dépose sur la table une boîte de chocolats Laura Secord remplie de photos, elle veut me montrer Émilie dans sa longue robe noire. Une robe de religieuse, que sa grand-mère avait revêtue dès l’âge de trente ans. Elle rit, "L’âge où les femmes devenaient vieilles". Je calcule. Émilie est morte à quatre-vingt-treize ans, elle s’est sentie vieille pendant plus de soixante ans. J’en frémis.
Soudain, comme si elle venait d’avoir une illumination, elle se lève, se dirige à petits pas vers sa chambre. Elle revient aussitôt avec trois albums tout neufs. "J’ai décidé de vous remettre à chacun les photos de votre enfance. Le moment est venu." Le cœur me serre, je comprends bien ce qu’elle veut dire. Elle me tend un album à la couverture multicolore, tout en dégradés. Des teintes claires ou sombres, joyeuses ou sérieuses, audacieuses ou discrètes. Comme elle, ma mère. "C’est pour toi", dit-elle simplement. »
Quelques mois après la mort de sa mère, Louise Dupré entreprend un récit de deuil pour tenter de saisir qui était la femme qu’elle a appelée maman.
Un livre qui se lit passionnément.
Biographie
Louise Dupré a fait paraître des textes dans un grand nombre de publications au Québec, au Canada anglais et à l’étranger. Auteure d’une quinzaine de titres, qui lui ont valu de nombreux prix et distinctions, elle a signé huit recueils de poésie dont Noir déjà (le Noroît, 1993), Tout près (le Noroît, 1998) et Une écharde sous ton ongle (le Noroît, 2004). Elle a aussi publié des livres d’artiste, les romans La memoria (XYZ, 1996) et La Voie lactée (XYZ, 2001). Elle est professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal.
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