Professeur d’université, officier de réserve dans l’armée israélienne et militant pacifiste, il a consacré une part de ses travaux aux origines du fascisme dont la France de la Belle Epoque a été, selon lui, le laboratoire. Plongé dans les livres et les archives, l’historien israélien Zeev Sternhell, mort à Jérusalem le dimanche 21 juin, à l’âge de 85 ans, a aussi été un combattant, au sens le plus littéral du terme, un « mentsch », disaient ses amis, en yiddish : homme de valeur et d’exception.