Ce qu’en dit l’éditeur
Un affabulateur, un mythomane, un imposteur, voilà qui est Owen Hopkins aux yeux de son fils Jarvis. Quand arrive à Montréal la nouvelle qu’Owen se meurt sous le ciel gris et bas du East Yorkshire, sa terre natale, Jarvis sait ce que cela signifie. Père et fils ont conclu un pacte quand celui-ci était encore enfant, et le temps est venu pour lui de remplir sa promesse. Mais est-on obligé de tenir parole quand c’est à un menteur invétéré qu’on l’a donnée ?
«Owen Hopkins, Esquire», roman aussi féroce que subtil, raconte l’histoire d’une relation ancienne et lointaine, faite de haine et de regret, de leurre et de légèreté, entre un fils endeuillé à vie et un père tôt parti, auprès de qui le rejeton se rend comme on va à la rencontre d’un étranger.
Après avoir publié «Ma vie rouge Kubrick», un premier livre à mi-chemin entre la fiction et l’essai entrelaçant la fantasmagorie macabre du film «The Shining» et la réalité brutale d’un drame familial, Simon Roy donne ici son premier « vrai » roman sans rien abandonner de sa manière d’écrire tout en fragments, en allusions et en métaphores, où le vif et le narré ne cessent de s’entrecroiser.
Ce que la critique a dit de «Ma vie rouge Kubrick» (Boréal, Prix des libraires du Québec 2015) :
«Un récit inclassable et stupéfiant, qui nous plonge dans une lecture hypnotique, à la fois haletante et terrible. Ma vie rouge Kubrick est l’un des chocs de la rentrée qu’il ne faut pas rater.»
Chantal Guy, La Presse
Biographie
Simon Roy enseigne la littérature au Collège Lionel-Groulx et se dédie avec un sincère intérêt aux activités du Prix littéraire des collégiens. Il est l’auteur d’une courte nouvelle noire, « Fosse », parue dans la plus totale indifférence en juin 2003 (XYZ). En plus de collaborer à la revue Lurelu (chronique Des livres à l’étude) et à Nuit blanche, il fait paraître des critiques dans Alibis et à l’occasion dans Solaris. Par un lundi après-midi sûrement pluvieux, Simon Roy souhaite être inhumé au son des spirales musicales de Godspeed you ! black emperor dans son village natal de Saint-Alexis-de-Montcalm. Son regretté grand-père y fut fossoyeur à l’époque.
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