À lire
« Les Osages, comme les autres peuples amérindiens, ont récolté des guerres indiennes pour tout dommage un bout de terre où survivre, située aux confins de l’Oklahoma. Leur subsistance sur ce territoire grâce à l’exploitation d’un incroyable gisement de pétrole se transformera en extrême abondance qui ne sera évidemment pas du goût de tous. Dans les années 1920, une série d’assassinats dont ils seront victimes poussera le pouvoir central à enquêter dans de toutes nouvelles proportions et ouvrira la voie à la carrière hors du commun de Edgar J. Hoover et à la création du FBI. Une formidable enquête qui mêle archives, photographies et récits de vie - le tout servi avec une plume au souffle indéniable – à lire absolument ! »
Ce qu’en dit l’éditeur
1921 Les guerres indiennes sont loin. Leurs survivants ont, pour la plupart, été parqués dans des réserves où ils végètent, misérables, abandonnés à leur sort.
Une exception à cette règle : le peuple osage. Il s’est vu attribuer un territoire minéral aux confins de l’Oklahoma. Or ces rochers recouvrent le plus grand gisement de pétrole des États-Unis. Les Osages sont millionnaires, roulent en voitures de luxe, envoient leurs enfants dans les plus prestigieuses universités et se font servir par des domestiques blancs. Le monde à l’envers.
Un jour, deux membres de la tribu disparaissent. Un corps est retrouvé, une balle dans la tête. Puis une femme meurt empoisonnée. Et une autre. Plus tard, une maison explose. Trois morts. Qui commet ces assassinats ? Qui a intérêt à terroriser les riches Osages ? Les premières enquêtes, locales, sont bâclées, elles piétinent. C’est pourquoi, après une nouvelle série noire, ce dossier brûlant est confié au BOI (Bureau of Investigation, qui deviendra le FBI en 1935). À sa tête, un très jeune homme. Son nom est Hoover, Edgar J. Hoover. Il veut deux choses. La première : faire toute la lumière sur cette sombre affaire, et il s’en donne les moyens, enquêteurs hors pair, méthodes rigoureuses de police scientifique, mise en fiche de la moindre information. La seconde : le pouvoir. Surtout le pouvoir. Et ce premier coup d’éclat va le lui offrir sur un plateau.
Biographie
David Grann est né en 1967 à New York. Il collabore à de nombreux journaux (New York Times Magazine, The Atlantic, The Washington Post, The Wall Street Journal) et, depuis 2003, au New Yorker. La Cité perdue de Z (2010) a paru aux éditions Robert Laffont. Certaines de ses nouvelles ont paru aux éditions Allia : Un crime parfait, Le Caméléon, The Yankee Comandante, Chronique d’un meurtre annoncé, Trial by Fire.
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